La contre réforme des collectivités locales : réduire toujours plus les dépenses publiques et favoriser de nouvelles privatisations
Face au désengagement financier de l’état (décentralisation, suppression de la taxe professionnelle..), les collectivités, Villes, Départements et Régions sont en situation de quasi-faillite par la faute des restrictions budgétaires orchestrés par l’état, le FMI et la commission européenne, toujours plus au service des intérêts de la « bande du Fouquet’s » et du capital financier.
En effet, tous les gouvernements qui se sont succédé ont eu une seule obsession : Comment faire sauter tous les verrous, toutes les résistances à la politique d’intégration européenne ? Comment faire des collectivités locales des relais, les plus performants possibles, d’une politique de régression ? Comment rentabiliser la manne financière que constituent leurs dépenses ? Du traité de Maastricht, en passant par celui de Nice et celui de Lisbonne, nous retrouvons une même logique : la guerre économique, la concurrence entre les hommes et les territoires, la financiarisation de toute l’économie vers toujours plus de rentabilité au détriment des dépenses de salaires, de formation, de recherche, au détriment des services publics et des dépenses sociales.
NON, 3 fois NON aux Partenariats Publics Privés (P.P.P.), véritables Privatisation du Patrimoine Public !!!!
C’est ainsi que des Elus de collectivités territoriales se tournent de plus en plus vers les « fausses solutions » que sont les Partenariats Publics Privés pour financer leurs équipements publics, comme la construction de collèges à la charge des départements alors que l’éducation devrait être prise en charge par l’état de la maternelle au lycée et au-delà dans tous les domaines qu’elle implique. En Seine Saint Denis, le Président PS du Conseil Général, Claude Bartolone, « aile gauche » du PS, s’est lancé dans une belle aventure juteuse avec les majors du BTP par la contractualisation de partenariats public/privé pour la construction de collèges, à hauteur de 350 millions d’euros. Pour lui, l’impossibilité d’alourdir la dette départementale fut l’argument suprême quand il fallut convaincre sa majorité de gauche au Conseil général de s’engager dans le "monde merveilleux des PPP", dispositif inventé par la droite pour favoriser la privatisation de l’Education nationale, ne laissant aux collectivités que de payer un loyer et des intérêts à des taux toujours plus élevés.