Mesdames et Monsieur, mes chers camarades,
Je suis aïssa TERCHI né à l’Hôpital Beaujon il y a 31 ans, fils d’un ouvrier de l’usine Citroën de Clichy, je suis directeur de centre de loisirs et élu municipal depuis le 18 mars 2008 sur la liste de l’Union de la Gauche.
Nous sommes ici rassembler ce soir car comme beaucoup de Clichois, d’habitants des villes voisines et de la majorité du personnel hospitalier. Nous sommes révoltés par cette casse programmé du système de santé solidaire et voulue par ceux il y a 65 ans qui libéraient la France du pouvoir Hitlérien et de ses complices qui avaient choisi Hitler plutôt que le Front populaire.
Après avoir connu des années dramatiques, le conseil national de la résistance mettait en place un plan complet de sécurité social, permettant d’assurer à tous les citoyens des moyens d’existence.
Malgré les difficultés qu’a traversé notre pays, les pillages pendant 4 ans, les millions de prisonniers, les milliers de déportés et de fusillés, les usines détruites, les ordonnances d’octobre 1945 mettent en places le projet de sécurité social tel que le défini le conseil national de la résistance.
65 ans nous sépare de l’actualité, et c’est vrai que les périodes sont différentes, mais notre combat que nous menons aujourd’hui n’a t-il pas à s’inspirer de cette période de résistance, face à ceux qui n’ont pas abdiqué dans leur ambition de nous faire travailler plus longtemps pour livrer aux financiers l’argent de la protection social.
Alors que dire de la loi :
« Hôpital, patient, santé, territoire »
C’est tout simplement moins de service public
Moins de démocratie
Malgré la gifle qu’a reçu la droite aux élections régionales, cette même droite bombe le torse et veut mettre en place cette loi destructrice de l’hôpital public.
Cette situation est inacceptable dans le contexte social et économique que nous traversons et plus particulièrement pour les populations fragiles telles que les jeunes, les retraités, les travailleurs, les chômeurs qui subissent les conséquences de cette crise par le chômage, la précarité, l’endettement et la misère.