Le blog des militants et élus du Front de gauche de Clichy

Conseil municipal du mardi 16 décembre 2008

Intervention sur l’action sociale (diagnostic et bilan social 2008, perspectives 2009, plan hivernal)

Plus que jamais, notre municipalité est investie dans les actions sociales de notre commune. Il est de notre rôle de préserver sa cohésion par des actions visant à aider les personnes ou les groupes les plus fragiles à mieux vivre, à acquérir ou à préserver leur autonomie et à s’adapter au milieu social environnant.

Dans le contexte de crise financière actuel, les clichois doivent faire face aux nombreuses conséquences de celle-ci dans des domaines tous différents les uns que les autres, le logement, l’énergie, le pouvoir d’achat, la stagnation des salaires…

Différents types de population sont touchées et il est de notre devoir d’aider les gens les plus démunis et les plus fragiles et je tiens à remercier et à encourager le travail des différents organismes de notre ville (le CCAS, le CVS), mais également les associations telles que le Secours Populaire, Emmaüs et nos élus notamment mes collègues Mme Lauer et Mme Bérégoyoy-Cottineau dans le travail mené dernièrement auprès des personnes âgées, des retraités, des familles, des chômeurs, des Rmistes des SDF….

On ne peut pas dire que notre ville est restée inactive face à cette situation d’urgence et l’on ne peut qu’encourager les différentes actions menées par les partenaires sociaux à savoir les associations caritatives, les associations clichoises mais le gouvernement doit réagir et aider toutes ces associations avec un élan et une mobilisation aussi importants que celui fait en faveur des banques.

Après avoir volé au secours des banques pour éviter qu’elles ferment le robinet du crédit, Nicolas Sarkozy vient de dévoiler une large batterie de mesures de relance de l’économie :

·        Automobile ; le relèvement de 1000 euros de la prime à la casse

·        Augmentation des pensions agricoles

·        Doublement du prêt à zéro pour les logements neufs

·        Assouplissement des règles de l’urbanisme

·        Une prime de 200 euros pour les ménages modestes

·        Majoration du minimum vieillesse pour les personnes seules

·        Augmentation de 3% des allocations familiales

·        Augmentation de l’allocation aux adultes handicapés

·        Majoration de l’aide à la cuve et bien d’autres mesures encore.

La réalité est assez éloignée des annonces. Toutes ces mesures sont centrés sur l'investissement, il faut souligner l'absence de mesures fortes de soutien à la consommation, moteur de la croissance française et nombreux sont ceux qui jugent les sommes débloquées trop faibles pour relancer l'économie.

Le pouvoir d’achat est à nouveau le grand absent de la politique gouvernementale.

La « prime de crise de 200 euros », réservé aux seuls bénéficiaires du RSA est à comparer aux 1200$ par foyer distribués par Georges Bush.

Dans un contexte économique et social difficile, aggravant la précarité et les inégalités, marqué, je le déplore par un désengagement de l’Etat, la solidarité est la grande priorité de l’action municipale clichoise.

En 2009, nous continuerons ensemble le travail en réseau  initié par les élus concernés avec des acteurs de terrain, institutionnels et associatifs (SAMU, restos du coeur, la croix rouge,

la DASS

) et bien d’autres en organisant une coordination entre ces acteurs dans l’espoir d’augmenter l’efficacité des interventions et améliorer la chaîne de solidarité.

Retrouvez l'ensemble de mes interventions lors de ce Conseil Municipal en les téléchargeant sur les liens suivants :

Téléchargement Tours - Réponse au VOEU du MODEM

Téléchargement Sri lanka - Réponse au VOEU du PRG

Téléchargement Contre la Loi Boutin - Réponse au VOEU des COMMUNISTES

Téléchargement Commission financière - Intervention au VOEU du groupe UMP

Vœu du groupe des élus du Mouvement Radical

Contre la destruction de la sécurité sociale et des hôpitaux

Au moins de janvier prochain, le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » dit la loi Bachelot, sera soumis à l’Assemblée nationale. Cette loi, si elle était adoptée, détruirait les fondements de la sécurité sociale de 1945 et aboutirait au démantèlement complet des hôpitaux.

La sécurité sociale fondée depuis 1945 sur le salaire différé garantit la prise en charge des malades et des soins pour tous.

La loi Bachelot prévoit la création de « communautés hospitalières de territoires ». Il n’y aurait plus 1035 hôpitaux publics comme actuellement, mais 300 territoires de santé. Le périmètre d’un territoire pourrait être de 300 000 habitants !

Et là il ne s’agirait pas d’un plan de relance, car des spécialités médicales, des services entiers, des milliers d’emplois de personnels disparaîtraient et des hôpitaux entiers fermeraient avec près de 20 000 suppressions d’emplois y serait programmés à l’échelle nationale pour les hôpitaux publics.

Dans notre département, l’application de cette loi c’est déjà traduite par un plan prévoyant le passage des 38 hôpitaux de l’Assistance publique à 13 territoires de santé incluant des regroupements avec des cliniques privées.

En France le système de santé médical et l’un des meilleurs au monde, et il est incontestablement  reconnue de tous que la sécurité sociale a permis des progrès énorme en terme de santé, et de soins de la population.

Les élus du mouvement radical ne veulent pas que se crée comme aux Etats-Unis, où près de 47 millions d’américains n’ont pas de couverture maladie et où des dizaines de millions d’autres ont une couverture insuffisante, et ou les délais d’attente auprès des hôpitaux s’allongent.

C’est une question de solidarité, et aujourd’hui plus que jamais avec la crise que nous traversons, les élus du mouvement radical clichois s’opposent à la destruction de la sécurité sociale et des hôpitaux. 

Le conseil municipal réuni ce mardi 16 décembre 2008 condamne la loi Bachelot.

Intervention au Conseil municipal du 18 novembre sur le Grenelle de l'environnement et l'agenda 21

Relativement à toutes les mesures prévues dans le cadre de l’agenda 21, je ne peux qu’encourager et féliciter l’ensemble des services dans l’avancée de celui-ci, ainsi que mon collègue M. Fournier.

Avec un bilan actuel de 90% des actions engagées sur les 93 actions réparties dans chacune des 8 grandes orientations définies dans l’agenda 21, par la ville et l’ensemble des partenaires concernés, nous devons continuer dans cette lancée et continuer à nous mobiliser dans la réalisation des différents programmes qui définissent cet agenda, nous devons également continuer à sensibiliser les citoyens.

Nous devons vraiment mettre l’accent sur toutes les économies telle que la consommation de papier, au niveau de l’énergie nous devons passer à des normes encore plus poussées. Dans le contexte économique et écologique actuel et notamment avec le projet de loi Grenelle, nous nous devons en tant que municipalité de participer vivement à tous ces projets primordiaux en terme d’environnement et d’enjeux dans la lutte contre la crise climatique.

Le projet de loi Grenelle 1 qui a été voté le 21 octobre dernier en première lecture à l’Assemblée nationale est un texte législatif de référence répondant à des objectifs environnementaux majeurs à moyen terme et à long terme. Le texte adopté par la très grande majorité des députés définit dorénavant le socle minimal de toute politique publique soucieuse de respecter les grands équilibres fondamentaux de la planète.

Nous les élus du mouvement radical considérons qu’il est impératif que la question environnementale reste une priorité pour le gouvernement et l’ensemble des institutions. La première lecture au Parlement a montré que la majorité des députés a entendu les attentes de la société française et ceci est une bonne nouvelle pour la démocratie.

Néanmoins, le succès du Grenelle dépendra largement des avancées qui seront réalisées sous la présidence française de l’Union Européenne. «Le volontarisme affiché par Nicolas Sarkozy doit se traduire concrètement dans les actes ».

Nous sommes favorables et encourageons sincèrement la réalisation de tous ces mesures environnementales, nous adhérons à l’ensemble des responsables politiques à conjuguer désormais écologie et économie.

Mais qu’en est-il sur la question des finances, il n’y a aucune information sur cette question fondamentale, le gros problème est de savoir qui va payer ? Les élus du mouvement radical refusent que ce soit le consommateur qui paie, il faut prendre la question dès la production. Le Grenelle 1 est une grande avancée, nous sommes prêts à entrer dans le Grenelle 2 mais il faudra être particulièrement concret sur les financements, ce qui risque d’être plus compliqué.

Intervention au Conseil municipal du 18 novembre sur le SDRIF

 Tout d’abord, je souhaiterais revenir sur l’importance du projet du SDRIF, qui est sans doute un des projets les plus importants pour notre région.

En terme de logements, de services, de déplacements, d’activités,de loisirs, de qualité de l’air, d’espaces naturels ; autant d’éléments de la vie quotidienne que le schéma directeur prend en compte pour définir l’avenir de la région d’ici 2030.

Pour favoriser l’égalité sociale et territoriale, anticiper les mutations climatiques et énergétiques, et développer le dynamisme et l’attractivité de la région, le SDRIF fixe plusieurs objectifs, dans une démarche globale de développement durable.

Trois d’entre eux se distinguent :

1. Avec 60.000 logements neufs par an : actuellement, 35.000 logements sont construits chaque année. La Région souhaite parvenir à 1,5 million de nouvelles habitations en 2030, et fixer la moyenne des logements sociaux par commune à 30 % contre 23 % actuellement, ce qui permettrait aux plus défavorisés d’avoir un logement…

2. Mais également préserver les espaces agricoles et forestiers : plus des deux tiers de nouveaux logements devront sortir de terre dans l’agglomération parisienne.

3. Développer des transports en commun : une ville plus compacte nécessite des transports publics efficaces et une circulation automobile maîtrisée. Personne ne pourra dire que le projet du SDRIF ne s’est pas fait dans la concertation car depuis 4 ans l’ensemble des acteurs économiques, sociaux et associatifs, ainsi que les élus ont été associés a ce projet, et depuis le 11 juin dernier la commission d’enquête public a donné un avis favorable unanime…

Et malgré tout, le secrétaire d’état à la Région Capitale est un ministère amer, je ne reviendrais pas sur le fait qu’il y est qu’un seul secrétaire d’état a la région et comme par hasard il s’agit de l’île de France, nous ne sommes pas dupes… Pour conclure, je finirais sur le fait qu’il est inadmissible que le gouvernement, en la personne de Christian Blanc, veuille bloquer le schéma d'aménagement de la région Ile-de-France (SDRIF), adopté dernièrement à une large majorité par le conseil régional à majorité de gauche.

Il est inadmissible, que dans notre pays fondateur de la démocratie, qu’une telle conception de la démocratie soit entreprit par le gouvernement qui est très autoritaire et très dangereuse… Alors bien sur les élus du Mouvement Radical voteront ce vœu, et nous seront solidaires de la région, du SDRIF et de sa légitimité.

Mon intervention au Conseil municipal du 18 novembre sur le voeu RASED

Bien entendu le groupe des élus du Mouvement Radical est favorable au vœu qui est présenté par le groupe des élus socialistes et félicite cette initiative, cela fait maintenant plusieurs mois que le démantèlement de la fonction public a commencé, et plus précisément au niveau de l’éducation.

Après le passage en force du ministre sur les 11200 suppressions de postes en 2008 et malgré les rassemblements des syndicats, des parents d’élèves, des lycéens et des étudiants, c’est cette même logique qu’entreprend le ministère et décide de supprimer les 3000 postes de RASED. Ces enseignants spécialisés dans l’aide aux élèves en difficultés, et qui pour certains de ces enfants ces aides sont primordiales dans leur développement mais aussi pour répondre plus efficacement aux problèmes affectifs, psychologiques, sociales et cognitifs de ces enfants en difficultés scolaires, et qui n’ont pas toujours la possibilité d’être aidés à la maison, et une fois de plus ce sont encore les enfants qui sont en difficultés et qui sont les plus démunis qui vont en subir les conséquences.

Et à la place de ces postes de RASED, et bien rien, rien n’est proposé par le ministère, ce sera aux enseignants non spécialisés de prendre en charge ces enfants, lors des deux heures d’aide personnalisée prises sur les cours du samedi.

Alors comment ? A quel moment de la journée ? Le midi pendant le déjeuner ? Le soir après une journée de classe qui est déjà bien remplie et qui doit laisser place aux activités sportives ou culturelles ? Mais surtout pour y faire quoi ?

Les enseignants devront se débrouiller à expliquer sans état d’âme le ministre. Voila, mes chères collègues, comment faire des économies sur le dos des élèves, ceci est tout à fait scandaleux quant on sait que des centaines de milliards d’euros sont trouvés pour renflouer les spéculateurs européens, et pourtant il est possible de faire une autre politique en fermant les robinets des spéculateurs au détriment de ceux qui travaillent, les milliards débloqués par l’état pour éponger les créances douteuses montrent bien que de l’argent il y en a…

Alors si nous ne faisons rien, ce sera bientôt au tour de l’école maternelle qui selon le ministre se résume à changer des couches et à faire des siestes, alors le Jeudi 20 novembre soyons nombreux à manifester avec les syndicats afin de montrer notre opposition au démantèlement de l’éducation.

Remise de récompenses aux athlétes alto-séquanais ayant participés aux JO et aux Jeux Paralympiques

Jeudi 23 octobre je me suis rendu à l'Hôtel du département accompagné de Gilles Catoire, Maire de Clichy-la-garenne afin de remettre des récompenses aux athlètes du département qui ont fait honneur à nos communes pendant les jeux olympiques et paralympiques.

J'ai ainsi pu récompenser Hannah Shcherba nageuse clichoise au CS Clichy 92 pour ses performances réalisées aux JO de Beijing 2008.

Je félicite et remercie tous les sportifs qui ont pu participer à ces jeux mais également tous les autres qui s'entrainent dur parfois pendant des années pour arriver au plus haut niveau, et qui sacrifient de leur temps pour leur passion. Ils font le bonheur et la fierté des clichois.

Voeu du Mouvement Radical au Conseil Municipal du 14 octobre 2008 contre l’autorisation de doter les policiers municipaux de TASER X26

Un décret de la ministre de l’Intérieur autorise la police municipale à être dotée de pistolets à impulsion électrique, commercialisés sous la marque « TASER X26 ». Ces pistolets équipent déjà en France près de 3000 policiers, gendarmes et personnel pénitentiaire.

Les élus du mouvement radical s’insurgent contre la parution d’un tel décret.

Nous dénonçons fermement la volonté de doter de telles armes les policiers employés par les collectivités locales. Depuis toujours, ils se sont prononcés contre le principe même de l’armement de ces agents. Les pouvoirs de police du maire doivent rester dans un rôle de prévention, de proximité et non de répression qui doit rester l’apanage de la police et de la gendarmerie. En autorisant de doter les policiers municipaux de TASER X26, le gouvernement comme à son habitude dit le chaud, pour souffler le froid et cherche à répondre à certaines municipalités qui participent à la surenchère sécuritaire.

Pour mieux faire accepter le décret, l’utilisation du TASER X26 est présentée comme un moindre mal par rapport à une arme à feu. Mais il faut savoir que cette arme délivre sur la victime une décharge de 50 000 volts qui coupe la liaison entre le cerveau et les muscles, lui infligeant une douleur intolérable pendant plusieurs secondes. La décharge peut même s’avérer mortelle : suivant un rapport d’Amnesty International de 2007, le TASER X26 a causé la mort à plus de 260 personnes aux Etats-Unis et au Canada depuis 2001 et le nombre de victimes ne cessent d’augmenter chaque année.

Dans la mesure où la décharge ne provoque pas systématiquement la mort, le risque est grand d’une banalisation de l’utilisation de cette arme. Ainsi,

la France

reconnaît elle-même, dans un rapport au Conseil de l’Europe, que l’utilisation du TASER X26 par les agents actuellement équipés ne répond pas dans 83% à un impératif de légitime défense ou à un état de nécessité. Et le projet de « formation » des agents à l’utilisation de cette arme ne changera rien au risque d’abus dans la mesure même où le danger mortel est peu important.

Le conseil municipal de la ville de clichy :

§         demande au gouvernement de retirer ce décret.

§         refuse que la police municipale de clichy en contact constant avec la population soit munie d’une arme dont l’utilisation peut avoir des conséquences mortelles.

§         demande l’interdiction de la vente publique de Taser et la limitation de la dotation en Taser aux seules unités d’élite.

incite l’ensemble des élus locaux à manifester auprès du gouvernement leur opposition à l’autorisation d’une telle arme.

Privatisation de la Poste : un non catégorique !

La Poste pourrait devenir une entreprise privée cotée à la Bourse de Paris, Jean Paul Bailly, le PDG de l’établissement public, a en effet annoncé le 28 août 2008 son projet de transformer les statuts de la Poste pour qu’elle devienne une société anonyme à partir de janvier 2010. Un à un, les piliers du service public à la française tombent au champ d’honneur de la modernisation de l’Etat et celle de notre économie toute entière (France Télécom, EDF et GDF).

Voulons nous d’une poste à deux vitesses qui se désengagera petit à petit des zones rurales isolées, où la valeur marchande primera sur l’intérêt général avec d’un côté un service rendu au plus aisé et un service minimum rendu aux populations paupérisée ou isolée ? Nous condamnons toute forme de privatisation de la Poste et considérons le maintien des bureaux postaux comme indispensable en terme de service public.

Sur clichy aujourd’hui, on compte 3 bureaux postaux (Poste principale, bureau Vendôme, bureau Leclerc) qui sont déjà insuffisants pour 57 000 habitants et demandons l’ouverture d’un quatrième bureau au quartier Berges de Seine. A Clichy et partout ailleurs, la privatisation de la poste entraînerait une accélération des fermetures de bureaux, des suppressions d’emplois, une distribution aléatoire de notre courrier alors non à la privatisation de la poste mais oui à son développement pour un meilleur service public.

Nous le Mouvement Radical lançons une pétition pour la non privatisation de la Poste qui est un bien précieux, essentiel à la vie quotidienne, des hommes, des femmes, des associations, des entreprises... Un ferment de lien social et Républicain

Signez et faites signer cette pétition !

Formulaire a remplir:Civilité:
Mme/MlleM
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E-mail:

Qualité:

Adresse1:

Adresse2:

Adresse3:

Code postal:

Commune:

Tél:

Mobile:

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Aïssa Terchi, Sophie Coudert

Inauguration et match de gala sur la nouvelle pelouse du stade Nelson Paillou

Dimanche dernier a été inauguré la réhabilitation de la pelouse du Stade Nelson Paillou. Pour l'occasion un très large panel de personnalité du monde sportif, culturel et médiatique étaient présents pour participer à un match de gala.

De nombreuses personnalités clichoises se sont retrouvés dans les deux équipes avec de nombreuses personnalités : Patrick Bruel, David Halliday, Laurent Baffie, Patrick Poivre d’Arvor, Jean-Paul Rouve, Dominique Rocheteau, Richard Berry, Raphaël Mezrahi, Jean-Claude Darmon, Patrick Blondeau, Dominique Casagrande, Olivier Girault, Pierre Brizzi, Bruno Courtois, Eric Pecout et Vincent Moscato.

De plus, Laëtitia, Johnny Halliday et Jean Reno ont donné le coup d’envoi du match et assisté à la remise d’un chèque d’un montant de 55 000 € à l’UNICEF provenant des sponsors de la manifestation.

Nous sommes très avancée dans l’étude d’une rénovation de l’ensemble sportif Racine, pour y créer un grand stade homologué mixte football-rugby afin que les résultats soient en proportion avec l’effort de la Ville et des mécènes prêts à se mobiliser pour le sport.

Suppression de « Parcs en Sport » et réduction des aides aux communes pour les centres de loisirs !

Les élus du Mouvement Radical dénoncent le désengagement du Conseil général
des Hauts-de-Seine des actions en faveur des jeunes et des enfants.

Dans un récent courrier adressé aux maires des Hauts-de-Seine, P. DEVEDJIAN ose annoncer une « nouvelle subvention destinée à l’organisation d’activités sportives par les centres de loisirs municipaux, maternels et primaires », en remplacement des dispositifs « Parcs en sports et Kids Club 92 ». Le Président du Conseil général ose même communiquer sur les « 800 000 euros qui seront consacrés en 2008 aux centres de loisirs municipaux pour les 40 000 enfants inscrits. » !

Or si le niveau de subvention de Kids Club 92 avait été maintenu (24 euros par enfant), le Conseil général aurait versé 960 000 euros aux communes pour leurs centres de loisirs. Ce sont donc 160 000 euros de subvention de moins qui seront versés aux communes en 2008 pour les activités sportives et socio-culturelles des enfants accueillis en centres de loisirs.

En outre, la nouvelle subvention ne peut justifier la suppression pure et simple du dispositif   « Parcs en sports », pourtant unanimement reconnu et que le Département finançait à hauteur de 1,235 millions d’euros par an. Depuis plusieurs années, « Parcs en sports » proposait aux jeunes de 8 à 17 ans, qui ne partaient pas en vacances, des pratiques sportives encadrées par des éducateurs diplômés. Ainsi, à chaque période de vacances scolaires, des centaines de jeunes du département découvraient et pratiquaient gratuitement des activités sportives dans les parcs du département.

« Il est inadmissible que les élus des Hauts-de-Seine aient été informés par simple courrier de cette décision unilatérale qui va priver des centaines de jeunes et d’enfants, parmi les plus défavorisés, d’activités sportives et d’encadrement pendant les vacances scolaires sans même que l’Assemblée départementale n’en débatte ».  C’est un recul inacceptable de la politique départementale en matière de prévention car supprimer Parcs en sports, c’est 1,235 million d’euros de moins pour les jeunes des Hauts-de-Seine ! ».

Après les moins ce sont les suppressions :

Enfin, après avoir supprimé l’année dernière l’opération " Sac à Dos ", c’est cette année au tour de Kids Club, de Parc en Sport, des stages sportifs, de Cap Jeunes et du programme Jeunesse Solidaire. Alors que la demande croissante d’une pratique des activités sportives dans les communes du département augmente, le Président du Conseille Générale M. Pratick DEVEDJAN estime qu’il ne s’agit pas d’une priorité.

Mobilisation contre la suppression de postes dans l'éducation

Le budget 2008 du gouvernement qui sera appliqué à la prochaine rentrée est contesté par les élèves, les parents d’élèves, les personnels, les étudiants, les associations éducatives complémentaires de l’enseignement public et tous les partenaires de l’École. Les mobilisations vont croissantes et portent l’exigence de moyens pour la réussite et la démocratisation du système éducatif.

Les 11 200 suppressions de postes entraîneront des classes surchargées, rendant impossible le suivi individuel des élèves. Dans le second degré cela va conduire à des disparitions de formations et d’options et la fin de dispositifs pédagogiques et de soutien innovants.

Conjuguée aux retraits de moyens, la mise en place précipitée, sans réflexion préalable et sans concertation suffisante, du bac pro en 3 ans dans les Lycée Professionnels, suscite des inquiétudes légitimes quant à la prise en charge des élèves en enseignement professionnel en particulier ceux qui sont en difficulté.

Dans le premier degré les projets de programmes traduisent une vision passéiste et rétrograde de l’École, ainsi qu’un recul pédagogique et didactique. Ils remettent en cause les cycles et s’accompagnent d’une apparente volonté d’externaliser l’aide aux élèves en difficulté en rejetant la responsabilité de l’échec scolaire sur les familles.

Ce budget de rigueur et les suppressions de postes concernent tous les secteurs comme l’Éducation nationale mais aussi l’Enseignement Agricole Public et tous les personnels, se traduisant par une aggravation des conditions de travail et un fonctionnement plus difficile pour notre système scolaire.

Les annonces budgétaires pour les prochaines années confirment que la politique du Président M. Nicolas SARKOZY et son gouvernement est une politique de régression en lien avec la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) qui pourrait s’installer dans la durée.

La transformation de l’École implique une toute autre dynamique pour le système éducatif et pour les métiers de l’éducation.

Pour obtenir des budgets ambitieux qui permettent une transformation de l’École,

Pour mettre en œuvre une autre politique éducative mettant la réussite de tous les élèves au centre de ses préoccupations,

Les élus du mouvement radical  proposent donc :

Refus de la casse de l’école publique et des statuts des personnels.

D’être aux côtés des lycéens, des parents d’élèves, des enseignants lorsqu’ils manifesteront le jeudi 15 mai et le samedi 24 mai.

• en organisant localement, des rencontres entre parents, lycéens, personnels de l’éducation et responsables des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public pour mieux les informer.

• en développant dans la durée des actions s’opposant aux conséquences du désastreux budget 2008 :
par une journée nationale d’actions diversifiées le 15 mai,
par l’organisation samedi 24 mai d’une grande journée de mobilisations, de rencontres avec la population et de manifestations dans notre commune.

Comme partout les établissements de Clichy sont concernés puisque c’est une vingtaine de poste qui seront peut être supprimés dès la rentrée.

A Clichy comme en île de France et en province de nombreux établissement se mobilisent actuellement pour lutter contre la dégradation des conditions d’enseignement.

Ne se rais pas une manœuvre politique de notre président Nicolas Sarkozy en essayent de pousser les parents et élèves vers les établissements privés au détriment de l’école de la république ?

Et c’est donc comme élus de la population Clichoise que j’informe et j’invite les citoyens à soutenir les parents d’élèves, les enseignants et lycéens dans leurs mobilisations. Car aujourd’hui c’est l’éducation nationale qui est touché, mais demain c’est toute la fonction publique qui sera démantelé.