Relativement à toutes les mesures prévues dans le cadre de l’agenda 21, je ne peux qu’encourager et féliciter l’ensemble des services dans l’avancée de celui-ci, ainsi que mon collègue M. Fournier.
Avec un bilan actuel de 90% des actions engagées sur les 93 actions réparties dans chacune des 8 grandes orientations définies dans l’agenda 21, par la ville et l’ensemble des partenaires concernés, nous devons continuer dans cette lancée et continuer à nous mobiliser dans la réalisation des différents programmes qui définissent cet agenda, nous devons également continuer à sensibiliser les citoyens.
Nous devons vraiment mettre l’accent sur toutes les économies telle que la consommation de papier, au niveau de l’énergie nous devons passer à des normes encore plus poussées. Dans le contexte économique et écologique actuel et notamment avec le projet de loi Grenelle, nous nous devons en tant que municipalité de participer vivement à tous ces projets primordiaux en terme d’environnement et d’enjeux dans la lutte contre la crise climatique.
Le projet de loi Grenelle 1 qui a été voté le 21 octobre dernier en première lecture à l’Assemblée nationale est un texte législatif de référence répondant à des objectifs environnementaux majeurs à moyen terme et à long terme. Le texte adopté par la très grande majorité des députés définit dorénavant le socle minimal de toute politique publique soucieuse de respecter les grands équilibres fondamentaux de la planète.
Nous les élus du mouvement radical considérons qu’il est impératif que la question environnementale reste une priorité pour le gouvernement et l’ensemble des institutions. La première lecture au Parlement a montré que la majorité des députés a entendu les attentes de la société française et ceci est une bonne nouvelle pour la démocratie.
Néanmoins, le succès du Grenelle dépendra largement des avancées qui seront réalisées sous la présidence française de l’Union Européenne. «Le volontarisme affiché par Nicolas Sarkozy doit se traduire concrètement dans les actes ».
Nous sommes favorables et encourageons sincèrement la réalisation de tous ces mesures environnementales, nous adhérons à l’ensemble des responsables politiques à conjuguer désormais écologie et économie.
Mais qu’en est-il sur la question des finances, il n’y a aucune information sur cette question fondamentale, le gros problème est de savoir qui va payer ? Les élus du mouvement radical refusent que ce soit le consommateur qui paie, il faut prendre la question dès la production. Le Grenelle 1 est une grande avancée, nous sommes prêts à entrer dans le Grenelle 2 mais il faudra être particulièrement concret sur les financements, ce qui risque d’être plus compliqué.