Ce week-end, 20 jeunes palestiniens ont été tués par l'armée israélienne sur la frontière du Golan, plusieurs centaines ont été blessés.
Ils manifestaient avec pour seules armes leurs drapeaux palestiniens. L'armée a immédiatement tiré à balles réelles.
Rappelons que le Golan a été annexé par Israël lors de la guerre de 1967 et que cette annexion est condamnée, depuis, par toute la communauté internationale, au même titre que l'annexion de Jérusalem-Est.
Tout évolue dans cette région où les peuples arabes se dressent contre leurs dictateurs. Sauf Israël qui croit régler les problèmes par la répression, l'enfermement derrière le mur, l'appropriation violente,l'expansion coloniale et les tirs de l'armée.
Les jeunes Palestiniens descendent par dizaines de milliers dans les rues de Gaza et de Cisjordanie pour réclamer la réconciliation des différentes forces politiques. Et ils l'obtiennent. Le Fatah et le Hamas s'apprètent à former un gouvernement d'union pour préparer les prochaines élections présidentielles et législatives.
Les nations de l'Amérique du sud et de l'Asie, demain de l'Europe, reconnaissent les unes après les autres l'Etat palestinien, reconnaissance qui devrait être adoptée, en septembre, par l'Assemblée Générale de l'ONU.
En Israël même, des milliers de manifestants sont descendus dans les rue de Tel Aviv, ce même week-end, pour la crétion de l'Etat palestinien, sur le mot d'ordre « Netaniahou said no, Isareli said yes ».
La politique scandaleuse, et même suicidaire du gouvernement israélien ne tient plus que part le soutien de l'aile la plus extremiste du lobby sioniste américain qui paralyse Obama, quelques soient ses convictions personnelles.
Pour notre part, plus que jamais, nous sommes solidaires du peuple palestinien et nous ferons tout, en particulier dans le cadre de la campagne « un bateau pour Gaza » pour que la mobilisation citoyenne internationale impose enfin le respect du droit du peuple palestinien à vivre dans un état souverain, dans les frontières de 1967, conformément au droit international.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.