Le Venezuela vit depuis près de deux décenies un processus révolutionnaire qui a commencé par le soulèvement des masses populaires contre les plans d’austérité du FMI en 1989, soulèvement connu sous le nom du « caracazo » (le « coups de Caracas », NDT. Résultat de l’action des masses, les institutions se sont délégitimées, et le combat pour la défense de la nation, contre l’impérialisme, a pris une place particulière dans la lutte populaire. Mais la bourgeoisie « native », alliée de l’impérialisme américain, tente-le tout pour reprendre le contrôle politique et économique du Venezuela.
En 2002, elle lance même un coup d’état contre Chavez, qui échoue du fait de l’action des masses populaire. En décembre de cette même année, avec le soutien de l’appareil corrompu de la confédération des travailleurs du Venezuela (CTV), la bourgeoisie pro-impérialiste organise la dénommée « grève du pétrole », qui a paralysé le pays pendant deux mois, provoquant la pénurie d’aliments, de médicaments, de carburant, mettent ainsi toute la population dans la difficulté.
A nouveau, l’action des masses fait barrage. Face à la faillite de la CTV surgit une exigence : il faut construire des organisations représentatives des intérets du travail.
L’union nationale des travailleurs du Venezuela (UNETE), fondée en 2003, naît du besoin d’unifier les luttes ouvrières. Mais la crise lors du II e congrès affaiblit la centrale, qui cherche aujourd’hui à se reconstruire. Depuis l’année dernière, une campagne est engagée par des syndicalistes de Maracaibo (Etat pétrolier de Zulia), parmi lesquels Alberto Salcedo, qui a fait partie des camardes qui ont engagé la lutte nationale pour relancer la tenue d’un congrès extraordinaire de l’UNETE qui c’est déroulé en deux parties. Ils ont adopté la plate forme du lutte et ont élu une direction provisoire.
Par Sumara Vargas (poi)
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