En 2002, elle lance même un coup d’état contre Chavez, qui échoue du fait de l’action des masses populaire. En décembre de cette même année, avec le soutien de l’appareil corrompu de la confédération des travailleurs du Venezuela (CTV), la bourgeoisie pro-impérialiste organise la dénommée « grève du pétrole », qui a paralysé le pays pendant deux mois, provoquant la pénurie d’aliments, de médicaments, de carburant, mettent ainsi toute la population dans la difficulté.
A nouveau, l’action des masses fait barrage. Face à la faillite de la CTV surgit une exigence : il faut construire des organisations représentatives des intérets du travail.
L’union nationale des travailleurs du Venezuela (UNETE), fondée en 2003, naît du besoin d’unifier les luttes ouvrières. Mais la crise lors du II e congrès affaiblit la centrale, qui cherche aujourd’hui à se reconstruire. Depuis l’année dernière, une campagne est engagée par des syndicalistes de Maracaibo (Etat pétrolier de Zulia), parmi lesquels Alberto Salcedo, qui a fait partie des camardes qui ont engagé la lutte nationale pour relancer la tenue d’un congrès extraordinaire de l’UNETE qui c’est déroulé en deux parties. Ils ont adopté la plate forme du lutte et ont élu une direction provisoire.
Par Sumara Vargas (poi)
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.