Alors que la gauche avait promis de mettre en place le droit de vote des étranger dans les années 80, le Parti Socialiste n’a jamais osé franchir le pas et la proposition de loi présentée par un Député Verts le 3 mai 2000 sur le sujet avait été renvoyée aux oubliettes.
Le gouvernement UMP et de nombreux parlementaires de droite ayant déjà dit qu’il était hors de question de présenter une telle loi, il apparaît alors évident que le seul but de M. Besson est de renvoyer le Parti Socialiste à ses échecs sur la question au risque de jouer encore une fois avec les espoirs d’une grande partie de la société française qui y voit un message important de fraternité, d’égalité, de liberté et de citoyenneté.
Le gouvernement Sarkozy, s’y oppose catégoriquement, estimant que le droit de vote est lié à la « citoyenneté ». Ceci sans préciser de qu’elle citoyenneté il parle : Française ? Européenne ? À moins que les étrangers ne soient pas considérés par lui comme des citoyens ?
Jusqu’à quand allons-nous continuer à définir différents degrés et « prototypes » de citoyens et à essayer de définir les « identités » pour mieux les classer ?
Il est triste de voir qu’après des décennies de combat sur le sujet, à quelques semaines d’une échéance électorale importante et locale, une partie de nos concitoyens à qui l’on rappelle chaque jour leurs devoirs sont toujours exclus de certains droits. Le droit de vote des étrangers aux élections est tout simplement une question de démocratie et d’égalité des droits, les élus et militants du Mouvement Radical continueront à se mobiliser jusqu’à ce que ce droit devienne une réalité.
Aïssa TERCHI
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