Le budget 2008 du gouvernement qui sera appliqué à la prochaine rentrée est contesté par les élèves, les parents d’élèves, les personnels, les étudiants, les associations éducatives complémentaires de l’enseignement public et tous les partenaires de l’École. Les mobilisations vont croissantes et portent l’exigence de moyens pour la réussite et la démocratisation du système éducatif.
Les 11 200 suppressions de postes entraîneront des classes surchargées, rendant impossible le suivi individuel des élèves. Dans le second degré cela va conduire à des disparitions de formations et d’options et la fin de dispositifs pédagogiques et de soutien innovants.
Conjuguée aux retraits de moyens, la mise en place précipitée, sans réflexion préalable et sans concertation suffisante, du bac pro en 3 ans dans les Lycée Professionnels, suscite des inquiétudes légitimes quant à la prise en charge des élèves en enseignement professionnel en particulier ceux qui sont en difficulté.
Dans le premier degré les projets de programmes traduisent une vision passéiste et rétrograde de l’École, ainsi qu’un recul pédagogique et didactique. Ils remettent en cause les cycles et s’accompagnent d’une apparente volonté d’externaliser l’aide aux élèves en difficulté en rejetant la responsabilité de l’échec scolaire sur les familles.
Ce budget de rigueur et les suppressions de postes concernent tous les secteurs comme l’Éducation nationale mais aussi l’Enseignement Agricole Public et tous les personnels, se traduisant par une aggravation des conditions de travail et un fonctionnement plus difficile pour notre système scolaire.
Les annonces budgétaires pour les prochaines années confirment que la politique du Président M. Nicolas SARKOZY et son gouvernement est une politique de régression en lien avec la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) qui pourrait s’installer dans la durée.
La transformation de l’École implique une toute autre dynamique pour le système éducatif et pour les métiers de l’éducation.
Pour obtenir des budgets ambitieux qui permettent une transformation de l’École,
Pour mettre en œuvre une autre politique éducative mettant la réussite de tous les élèves au centre de ses préoccupations,
Les élus du mouvement radical proposent donc :
Refus de la casse de l’école publique et des statuts des personnels.
D’être aux côtés des lycéens, des parents d’élèves, des enseignants lorsqu’ils manifesteront le jeudi 15 mai et le samedi 24 mai.
• en organisant localement, des rencontres entre parents, lycéens, personnels de l’éducation et responsables des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public pour mieux les informer.
• en développant dans la durée des actions s’opposant aux conséquences du désastreux budget 2008 :
par une journée nationale d’actions diversifiées le 15 mai,
par l’organisation samedi 24 mai d’une grande journée de mobilisations, de rencontres avec la population et de manifestations dans notre commune.
Comme partout les établissements de Clichy sont concernés puisque c’est une vingtaine de poste qui seront peut être supprimés dès la rentrée.
A Clichy comme en île de France et en province de nombreux établissement se mobilisent actuellement pour lutter contre la dégradation des conditions d’enseignement.
Ne se rais pas une manœuvre politique de notre président Nicolas Sarkozy en essayent de pousser les parents et élèves vers les établissements privés au détriment de l’école de la république ?
Et c’est donc comme élus de la population Clichoise que j’informe et j’invite les citoyens à soutenir les parents d’élèves, les enseignants et lycéens dans leurs mobilisations. Car aujourd’hui c’est l’éducation nationale qui est touché, mais demain c’est toute la fonction publique qui sera démantelé.