En mars prochain, vous choisirez une nouvelle équipe pour construire l’avenir de Clichy.
C’est un choix très important, car ces élections auront lieu après deux années d’austérité de gauche dans la continuité des politiques de régression sociale menées par la droite: récession, pouvoir d’achat qui recule, montée de la précarité et du chômage, recul des droits sociaux, faiblesse des retraites et des salaires, avec en perspective une nouvelle « contre réforme » des retraites….Seul importe au gouvernement Ayrault la confiance du patronat : sauver la rentabilité des capitaux des actionnaires du CAC 40…l’ambition de leur quinquennat est bien celle d’un nouveau modèle « social » français au rabais, conforme aux injonctions européennes. Le social libéralisme austéritaire excelle dans les politiques de régression sociale. La crise sociale qui en découle modifie radicalement les paramètres de la situation. Le tour maintenant est venu de s’en prendre aux collectivités locales ; ainsi les municipalités verront leurs ressources amputées de 4.5 milliards d’euros en 2014 qui engendreront des hausses d’impôts et des réductions de services publics…
Les échéances municipales seront le premier test national. Il nous faut indiquer à quel point nous défendons des choix et des orientations différentes. Cela ne peut se faire dans un cadre d’alliance avec le PS dès le premier tour. Les enjeux locaux auront une dimension nationale, la question du positionnement politique vis-à-vis du gouvernement sera déterminante. L’électorat de droite et d’extrême droite sera mobilisé ; il tentera de rappeler leur forte mobilisation contre le mariage pour tous. C’est pour cela que le front de gauche a vocation à présenter au premier tour des listes autonomes de large rassemblement pour prouver qu’une autre gauche est capable de porter des solutions pour le peuple.
A Clichy, il nous faut impulser une liste autonome vis-à-vis de l’austérité municipale en proposant d’inscrire nos orientations dans un moment de déploiement, unitaire à gauche.
Les alliances libérales du PS-PRG locales avec la droite MODEM et UDI, l’expulsion des alliés de gauche PG –Front de Gauche, EELV, PCF, LO, qui défendaient une ligne sociale de la gestion municipale, tracent les perspectives de rassemblement. Cela concerne aussi le NPA avec qui nous menons un combat commun contre l’austérité, des militants PS critiques à l’égard de la politique du gouvernement, des individus de la mouvance sociale et syndicale.
Clichy ne doit plus être entre les mains des promoteurs et de la spéculation immobilière. Notre ville n’est pas à vendre. Nous avons un autre projet d’aménagement pour notre ville et la population ; une ville solidaire, durable, accessible à tous. Une ville qui n’acceptera pas de se soumettre aux logiques de réductions des services publics.
Il est temps d’agir pour que Clichy devienne une ville de progrès, en replaçant notamment le citoyen et les associations locales au cœur de la prise de décision. Nous devons faire monter l’exigence de nouveaux financements pour un modèle sociale de progrès, et cela passe par les collectivités, premiers remparts à la précarité.
Les Clichois n’ont pas majoritairement voté pour les politiques qu’ils subissent depuis 1 an. Les choix actuels du gouvernement conduisent la gauche française dans une impasse noire.
Nous rappelons que nous souhaitons la mise en place de listes incluant l’ensemble des composantes du Front de Gauche.
C’est dire le besoin d’une alternative à gauche !