Tribune des élus du groupe Front de Gauche et EELV de Clichy "Pour une Alternative Citoyenne Sociale et Ecologique"
Durant le mois d’août, des émeutes ont eu lieu dans les quartiers nord d’Amiens. Elles ont conduit à la destruction d’équipements publics, dont une école, et seize policiers ont été blessés. Si nous condamnons ces destructions qui vont avant tout accentuer les inégalités et les injustices sociales que subissent au quotidien les habitant-e-s de ces quartiers, et le fait que des policiers aient été touchés, la seule affirmation d’une politique de fermeté des sanctions vis à vis des coupables ne peut pas constituer la solution pour l’avenir.
Le gouvernement doit agir avec détermination en vue de transformer radicalement la vie des habitant-es des quartiers populaires en France. La création des zones de sécurité prioritaire ne saurait suffire. Il est urgent d’avoir une politique ambitieuse pour ces cités depuis trop longtemps délaissées, en matière d’actions et de services publics, autour de la mixité sociale, l’éducation, l’insertion, l’emploi.
Médiation, prévention, lutte contre l’exclusion, refus du contrôle au faciès, démocratisation doivent être les piliers d’une refonte radicale du lien de confiance entre les citoyens et les pouvoirs publics notamment de police et de justice. Aussi, si les propos de Manuel Valls cherchent d’abord à donner des gages à la droite sécuritaire, ceux courageux de Christiane Taubira témoignent d’une volonté de changer d’orientation. Il est urgent d’agir car aucune ville de banlieue et par conséquent Clichy n’est à l’abri de ce type d’émeutes.
Aïssa Terchi, Sophie Coudert, Leïla Hadj Jorioz, Alain Fournier, Neila Hamadache, Chloé Perreau, Marie-claude Fournier.
la porte à porte c'est maintenant, les citoyens clichois n'ont plus besoin de tract électoral, ni les programmes politiques souvent démagogiques, ils hésitent par honneur de s'approcher des services sociaux, pas pour des aides financières mais du soutien familial, de l'écoute, car l'éducation des enfants est dure et pénible quand on sait que les services sociaux suivent les enfants bébés, puis mineurs, mais dès qu'ils sont majeurs on les lâchent à la famille, c'est un comme si vous clôturer un projet incomplet, non fini. Imaginez un tableau à moitié peint, une chanson imputée, pourriez vous l'écouter tranquillement...A suivre
Rédigé par : Mohamed Zaouit | 03 septembre 2012 à 16:40
Ce sont des bonnes idées, merci pr cette article
Rédigé par : stickers-deco.net | 13 septembre 2012 à 19:56