C’est LE livre de la rentrée. Pourtant il ne figure sur aucune tête de gondole, il n’est pas dans les sélections des prix littéraires de l’automne. Par Olivier Dartigolles.
On ne l’a mentionné dans aucune des émissions politiques les plus courus ; il n’a bénéficié d’aucune promotion plus ou moins pirate dans les grands médias, d’aucun soutien commercial, d’aucun piston, d’aucun plan marketing. Et c’est pourtant le livre politique qui depuis quelques semaines connaît la plus forte diffusion. On est déjà à 220 000 exemplaires imprimés, au prix de deux euros. Et ce n’est qu’un début. Ce phénomène s’appelle « L’humain d’abord », il s’agit du programme du Front de gauche et de son candidat Jean-Luc Mélenchon. Au fil des semaines, il rencontre un succès croissant. Pourquoi un tel écho ? Pour une double raison. Ce livre est porté par une formidable mobilisation citoyenne, celle des militants très motivés du Front de Gauche ; d’un autre côté, il répond à un appétit de savoir, une envie de parler programme, idée, contenu, choix, de ne pas se faire balader par des gourous officiels, marchands d’apocalypse ou vendeurs de résignation. Ce livre prolonge l’indignation générale contre la crise, propose de s’attaquer réellement au diktat de la finance, de reprendre le pouvoir aux banques, de mettre le citoyen au centre, d’essayer vraiment autre chose.
Les 4 et 5 novembre, dans tout le pays, se tiendront deux journées exceptionnelles de vente militante de ce livre-programme. Tout indique que les militants vont se montrer très mobilisés et que cette initiative marquera une nouvelle étape dans la dynamique de la campagne du Front de gauche et son ancrage local.
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