La candidature française d’Annecy n’a pas fait le poids devant les membres du comité international olympique réuni à Durban pour choisir la ville hôte des JO d’hiver 2018. Pyeongchang en Corée du sud a obtenu 63 voix sur 95 contre 7 pour Annecy. C’est la première fois qu’une candidature française enregistre un score aussi médiocre. Les membres du CIO ont compris qu’il n’y avait pas un engagement suffisant de la part du gouvernement, qu’il n’y avait pas d’adhésion des populations, ni de projet de développement du sport. Le mouvement sportif français doit à présent s’interroger. Les instances dirigeantes et le gouvernement ne sont pas en capacité de présenter un réel projet sportif pour la France. Les seuls actes de ce gouvernement conduisent à une marche forcée vers la marchandisation du sport. L’olympisme de demain n’a aucun avenir s’il continue dans cette voie du tout « business » et sur la base du lobbying international. En tant que maire-adjoint aux sports je ne me réjouit pas de ces échecs successifs et travaille pour un changement durable, avec le Front de Gauche pour donner un nouveau souffle au sport et à l’olympisme français. Nos parlementaires, élus locaux et dirigeants s’emploient dans leur fonction à préconiser des mesures en faveur de l’éducation physique et sportive, pour développer toutes les pratiques de masse comme de haut niveau. C’est le sens des propositions du Front de Gauche et de ses partenaires. Des propositions concrètes, législatives, sociales, financières et démocratiques pour faire du sport un droit accessible à toutes et tous, pour redonner à notre pays les moyens de ses ambitions.
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