Afin de justifier sa démarche d’ouverture à droite et de diviseur de la Gauche, Gilles Catoire, l’actuel Maire tente de faire diversion pour mieux afficher son alliance avec le MODEM et l’UMP, c'est-à-dire les soutiens de N. SARKOZY et les adversaires de la laïcité que représente notamment BAYROU.
Pour se justifier, il fait référence à l’histoire de Clichy et au drame de la nuit du 17 mars 1937. Cette nuit là, le PSF (Parti Social Français) ex-croix de Feu mouvement fasciste tenait une réunion au cinéma l’Olympia rue de l’Union devenu Charles AUFRAY.
Dans une diatribe de 3 pages, il exerce un amalgame honteux entre le Front National Le Peniste, le Front Républicain et le Front de Gauche qui rassemble les forces progressistes aspirant à une autre politique ne favorisant plus le capital, et se plaçant comme une alternative réellement à gauche… Faisons semblant de croire que cette déclaration était maladroite et non malintentionnée !
Il passe donc de 1937 à 1956 pour évoquer le Front Républicain qu’il attribue au seul Pierre Mendès France, Radical socialiste, mais oublie François Mitterrand, responsable de l’UDSR (divers droite). Le 18 juin 1954, Pierre Mendès France est Président du Conseil et le 5 février 1995 c’est la chute de son gouvernement. C’est le 23 août 1955 que le gouvernement rappelle le contingent de la classe 54 (Président Edgar Faure) ministre de l’intérieur : François Mitterrand. Le 1er février 1956, celui-ci sera nommé Garde des Sceaux par Guy Mollet… donc l’idée de Front Républicain qui amène le contingent en Algérie est fausse ! Les pouvoirs spéciaux sont votés à Guy Mollet responsable du Parti socialiste (SFIO) et Président du conseil. Le Front Populaire, notre édile le résume en 4 mots « fini dans la débâcle »…. Comme cela on passe aux oubliettes une belle page de la classe ouvrière en lutte, ses succès pour les libertés syndicales, les 40 heures, etc…
De manière intentionnelle, il fait fi également de la politique de non intervention du gouvernement Léon Blum qui laisse la République Espagnole seule face à l’insurrection soutenue par l’Italie Fasciste et l’Allemagne Hitlérienne…prélude des accords de Munich qui laisserons les mains libres à Hitler.
Comme il est passé sous silence que c’est pendant la nuit de l’occupation Hitlérienne à l’ombre de la Francisque de Petain, qu’ont été décapités les premiers résistants… comme André BRECHET clichois militant communiste condamné à mort par la section spéciale le 27 août 1941, section mise en place par le décret Serol, ministre socialiste de la Justice du Gouvernement Paul REYNAUD.
Contre ces crimes, se lève le « Front National » de lutte pour la libération et l’indépendance de la France. Hélas, l’intitulé de l’organisation de résistance de 1941 est odieusement récupérée par l’homme de la droite extrême, milliardaire fasciste au service du capital, e ce, contre la volonté de l’association des résistants et patriotes qui se sont adressés à la justice qui n’a pas voulu reconnaître l’antériorité des créateurs du titre « Front National » laissant une cicatrice dans le cœur des patriotes résistants.
Les militants du Front de Gauche de 2011 ne comparent pas leurs objectifs pour l’avenir avec le courage de ceux qui se lèverent la nuit contre l’idéologie de la droite française de leurs alliés et du Patronat qui avaient le mot d’ordre « PLUTOT HITLER QUE LE FRONT POPULAIRE »
Les militants du Front de Gauche se revendiquent héritiers du Front Populaire et veulent faire revivre l’espoir de notre peuple, en défendant et développant les acquis de la lutte contre l’obscurantisme criminel ! Ceux du CNR ! Ceux de 1968 ! Ceux des luttes de 2010 pour les retraites.
Ce ne sont pas les partisans du Front de Gauche qui plient les genoux devant les héritiers du fondateur de l’oréal Eugene Schueller financier de la cagoule et du nazisme Français et dont la fille finance les actions politiques de l’UMP. C’est toujours la lutte des mêmes contre les mêmes…Il y a mieux à faire sous le prétexte du Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui se résume ainsi : « tout pour Bouygues » et son représentant local qui siège au conseil municipal sur les bancs de la droite et de menacer les élus de gauche qui sollicitent le débat, la transparence, le respect du suffrage universel et des accords conclus, de faire appel à la droite et tromper ainsi les électeurs.
Reprenons le sens du combat pour l’avenir de notre cité et avec nos concitoyens mettons notre politique au service de :
- L’emploi et des 4400 chômeurs clichois
- Du logement et des 2000 logements à construire / abrogation de la loi Boutin
- Des transports et du dédoublement de la ligne 13
- L’hôpital Beaujon, la caserne des sapeurs-pompiers contre leur fermeture
- L’éducation, maternelles, primaires, collèges et lycées
- Les crèches en ouvrant cinq nouvelles crèches
- Pour une ville soucieuse des enjeux environnementaux
- Restructurer et développer les équipements sportifs
- Le chauffage urbain avec la baisse des tarifs et le remboursement du trop perçu
- Défendre les ateliers SNCF et ses emplois
Mais en premier lieu rendre les délégations retirées aux élus communistes, verts, Europe écologie, pour réussir il n’y a pas trop d’élus de gauche… Il y a seulement trop d’autoritarisme et d’affichage politique à droite du Maire et bientôt plus de démocratie si c’est la droite minoritaire qui dicte sa loi !
Dans une métaphore la maire se transforme en chef de gare et invite les élus à monter dans le train... Et à se taire...
Les trains trop chargés sont amenés à dérailler… Le cap doit être résolument à Gauche ! Sans DIKTAT !
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