Dilma Rousseff devient la première présidente élue au Brésil depuis 171 ans de République, avec 55,72% des voix contre 44,28% pour Jose Serra, le candidat du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB). Le taux d'abstention reste néanmoins élevé (21%) contre 17% au premier tour.
Les brésiliens ont été fatigués par une campagne faite de coups bas et de diffamations de la part du parti de Monsieur Serra. En particulier, le Front de Gauche dénonce avec vigueur la campagne réactionnaire menée par la candidate, Marina Silva, au premier tour, sur la question de l'avortement. Dilma Rousseff a très bien fait de rappeler que ce sont des dizaines de milliers de femmes qui meurent chaque année au Brésil du fait d'avortements clandestins. Nommée par le Président Lula Ministre des mines et de l'Energie depuis janvier 2003 puis chef de son Cabinet en 2005, le travail de Dilma Rousseff auprès de son prédécesseur laisse présager un avenir positif pour le Brésil.
Elle envisage de poursuivre l'élan donné par le Président Lula et axe ses priorités sur l'éradication de la pauvreté et sur l'Education dans un pays où seulement 1 brésilien sur 10 a accès à l'enseignement supérieur.
Le Front de Gauche se réjouit de la victoire du Parti des Travailleurs brésilien et encouragera Dilma Roussef dans l'approfondissement d'une politique sociale et égalitaire pour le peuple brésilien. Le Front de Gauche se réjouit également du fait que cette victoire va renforcer la stabilité politique à gauche en Amérique latine face aux Etats-Unis et à la droite latino-américaine.
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