Une fois de plus Nicolas Sarkozy cible les étrangers, désigner un bouc émissaire et divise les Français entre ceux de souche et les autres, c'est une manœuvre populiste et électoraliste. Le président français s’aligne clairement sur les thèses du Front national. En visite à Grenoble pour installer le nouveau préfet, il n’hésite pas à prendre un raccourci dangereux liant immigration et délinquance.
Il reprend c’est anciens slogans et fait un retour aux fondamentaux de la droite dur et sécuritaire, il sort les gros clichés les mêmes qu’il l’avait élu président de la République. En souhaitant retirer la nationalité française à certains délinquants d’origine étrangère et l’acquisition de la nationalité française par un mineur délinquant ne soit plus automatique au moment de sa majorité, Nicolas Sarkozy stigmatise tout une partie de la jeunesse, la même qui ce hisse sur les plus haute marche des championnats d’Europe d’athlétisme de Barcelone et qui a fait retentir la marseillaise à mainte reprise.
Mais nous ne sommes pas dupes, le but de ce discours et de faire oublier les vrais problèmes ceux que subissent la population de notre pays (les licenciements, le chômage, les problèmes de logement) mais aussi toutes les réformes anti sociales (suppression de la taxe professionnelle, réforme de la fiscalité locale, réforme des Collectivités Territoriales, réforme de l’administration Territoriale, réforme de l’hôpital, réforme du Lycée, réforme des Retraites, le bouclier fiscal…).
Les élus du Mouvement Radical rappellent que les dérives totalitaires dans l’histoire ont toujours commencé par la mise en cause et la stigmatisation d’une catégorie de la population. Dans cette situation dangereuse, plus que jamais, l’heure est à réaliser l’unité la plus solide et la plus large possible de toute la gauche, des travailleurs de toutes origines, de tous les secteurs et de leurs organisations dans l’exigence commune : retrait de la contre-réforme des retraites.
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