Les élus du Mouvement Radical dénoncent la punition imposée au peuple grec par les dirigeants européens, le FMI et les grandes banques mondiales, ceux-là même qui sont les vrais coupables et profiteurs du malheur des Grecs. Les comptes publics maquillés? Les banques d’affaires comme Goldman Sachs les ont préparés pour le gouvernement grec.
Le poids de la dette ? Il s’alourdit chaque jour à cause de la spéculation financière et des taux d’intérêt exorbitants exigés par les banques.
Il serait conjuré si le traité de Lisbonne n’interdisait pas aux Etats emprunter auprès de la Banque Centrale européenne comme le font les banques à un taux d’1% seulement.
Les sacrifices réclamés à cors et à cris ? Ce sont toujours les peuples qui doivent payer afin que la finance puisse continuer à s’empiffrer.
Face aux banques, où est donc « l’Europe qui protège » ? A peine la Grèce a-t-elle demandé à bénéficier de l’aide des autres Etats membres que la chancelière allemande s’y est refusé et a exigé de nouveaux sacrifices. En France, la ministre Lagarde annonce que l’argent prêté aux Grecs pourrait rapporter 150 millions d’euros à l’Etat, sans compter le bénéfice des banques. Décidément, derrière les belles paroles, tous cherchent à se faire de l’argent sur le dos du peuple grec !
Si les banques font plier la Grèce, elles attaqueront demain d’autres pays européens. C’est un bras de fer décisif qui s’engage entre les citoyens et les banques. Pour notre part nous affirmons le droit des européens à bénéficier des richesses qu’ils produisent. Nous défendons la souveraineté populaire face aux diktats des banques.
Nous affirmons la solidarité des peuples face à la compétition du marché libre. Nous considérons donc que l’argent prêté aux Grecs le soit sans profit pour les banques, au taux de 1% dont elles bénéficient auprès de la BCE et apportons notre soutien au peuple grec victime du parasitisme bancaire.
Aïssa Terchi, Sophie Coudert
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