Je
m’appelle Aïssa Terchi, je suis élu dans une commune des Hauts-de-Seine,
Clichy, où je suis maire adjoint.
Oui, je fais partie du comité local de Clichy pour l’interdiction des licenciements et pour une marche unie que nous avons constitué avec des camarades du POI, mais aussi d’autres élus de différentes sensibilités politiques de gauche, des militants, des salariés, des syndicalistes… Sur notre commune, la pétition pour l’interdiction des licenciements a recueilli plus de 1000 signatures et aujourd’hui, nous sommes là pour faire en sorte que cette marche unie et ce combat que nous menons soit entendu, pour qu’enfin il y ait interdiction des licenciements dans les entreprises et dans la fonction publique, arrêt des suppressions de postes.
En
mobilisant le maximum de personnes. Il est tout à fait inadmissible aujourd’hui
de voir des grands groupes qui font des milliards de profits et qui licencient.
Dans un premier temps, il faudrait imposer que ces entreprises ne licencient
pas. Dans un second temps, faire en sorte que tous les départs en retraite
soient reconduits, car le non remplacement d’un départ sur deux, ça aussi c’est
une forme de suppression d’emploi. Et troisièmement, faire en sorte que le
gouvernement fasse une loi pour interdire les licenciements dans les
entreprises.
Je
trouve dramatique qu’on trouve 360 milliards d’euros pour aider les banques.
Ces 360 milliards auraient pu servir à maintenir les emplois, par exemple dans
les petites PME dans notre commune.
Aujourd’hui,
il y a des camarades du Parti communiste, du POI, du Parti de gauche, du PS qui
sont présents. Mais je pense qu’il est urgent que tous les partis de gauche se
rassemblent sur cette question parce-que la population qui subit ces
licenciements de plein fouet, souffre. J’en appelle à toutes ces organisations
pour que nous puissions nous unir et qu’enfin, il y ait un réel impact sur ce
gouvernement.
Je
pourrais aussi vous parler de la réforme des collectivités territoriales et de
la taxe professionnelle qui vont mettre un grand nombre de communes dans la
difficulté. Pour vous donner un exemple, sur la commune où je suis élus, ça
représente 33 millions d’euros : cette suppression de la taxe
professionnelle aurait des conséquences dramatiques sur les services publics,
sur l’aide à la personne. C’est une réelle inquiétude pour les communes.
J’ai également signé l’appel à l’initiative du POI pour le retrait de la réforme des collectivités territoriales.
Laurence F (informations ouvrières)
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