Vous trouverez ci-joint l'intégralité de mon intervention lors du Conseil municipal du 19 mai :
Le 29 avril 2009, le président de la République, Nicolas Sarkozy a présenté les conclusions des travaux de son secrétaire d’état à la région capitale, Christian Blanc sur ce qu’il baptise « Le Grand Paris » dont le calendrier a été fixé par le chef de l’état pour un démarrage des travaux avant 2012.
Que faut-il en penser ?
Pour notre part, les élus du mouvement radical sommes favorables à ce projet de Grand Paris si celui-ci répond à des enjeux majeurs et décisifs que désignent nos concitoyens à savoir les transports, l’aménagement urbain, le logement et bien entendu l’emploi.
Plusieurs projets ont été annoncés :
- Un nouveau réseau de transport en commun de 130km
- 70 000 logements par an au lieu de 40 000
- Des projets culturels
- Des pôles économiques
Tout ceci est bien beau mais plusieurs questions nous viennent à l’esprit :
- Comment réaménager la grande agglomération parisienne ?
- Comment concilier écologie et croissance ?
- Qui va payer ?
- Ou sont les moyens techniques et politiques pour conduire cette politique ambitieuse ?
- Que deviendront les collectivités territoriales et les services publics de proximité ?
Avec un début des travaux annoncés en 2012, le temps est compté. On annonce pour l’automne un projet de loi avec un budget de 35 milliards d’euros consacré à améliorer les dessertes, ce qui nous paraît pharaonique à l’heure où la population se retrouve au chômage et sans logement.
Dans le domaine de l’habitat et dans un contexte de crise du logement, le chef de l’état prévoit de voir construire 70 000 logements par an dans sa vision du Grand Paris. Ce qui ne peut être que féliciter dans la politique volontariste de notre commune de résorber le déficit entre l’offre et la demande.